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Situation dans d’autres pays

En suisse

     Après avoir recueillir les données, on trouve que la suppression des devoirs à la maison n’est pas une controverse particulière en France. On remarque la présence de ce débat régulière en Suisse romande. Le dossier est relancé par la cheffe de l’éducation dans le canton de Vaud. Il planche aussi sur l’utilité ou non du travail à la maison et fera un sondage d’opinion pour les parents, les élèves et les enseignants. À Neuchâtel, un processus pour supprimer les devoirs à la maison est en cours depuis plusieurs mois et de nouvelles directives devraient être appliquées dès la rentrée 2019.

     En suisse, aussi ont-ils discuté sur les solutions possibles, par exemple la mise à disposition de devoirs accompagnés par la personne qualifiée au sein des établissements. L’association des enseignants demandait de plus en plus de structure et de personnel pédagogique pour permettre aux enfants de faire leurs devoirs à l’école. Le coût devient un problème pour l’établissement. Cependant, l’investissement dans la professionnalisation de l’encadrement devient un souhait partagé par de nombreux parents d’élèves.

 

 

En Finlande

     En Finlande, les élèves ont très peu de devoirs à rendre, en plus de n’avoir que très peu d’heure de cours et sont les meilleurs du monde. Dans les années 1970, une révolution s’est produite dans les écoles finlandaises. Les Finlandais pensent que le terme ‘devoirs’ est obsolète. La ministre de l’éducation nationale de Finlande a déclaré qu’il faut du temps pour vivre leur jeunesse, pour être jeune, s’amuser et apprécier la vie. Les enfants ont d’autres choses à faire après l’école, par exemple faire du sport, de la musique, lire… La révolution d’éducation ayant porté les élèves finlandais à la première place mondiale.

 

 

En Espagne

         Les enfants espagnoles ont cinq heures de cours par jours, sauf pour les petits Catalans qui ont une heure de travail en plus. Au lycée, les catalans travaillent de 9 heures jusqu’à 17 heures, tandis que les autres endroits du pays ont leurs après-midi libre. Le ministère estime qu’un élève doit travailler en moyenne 2 heures par jours.

        Le débat de la suppression des devoirs est réactivé par la France. Le principal syndicat de parents d’élèves CEAPA a suivit le mouvement français « Ce soir, pas de devoirs ! » Les gens luttent contre les devoirs à la maison nécessitants l’aide des parents et demande aux autorités de légiférer pour donner des exercices plus simples pour l’enfant.

 

 

En Chine

        D’après moi, je pense que les devoirs à la maison sont nécessaires pour les élèves, surtout quand ils ne possèdent pas encore l’autonomie d’apprentissage. C’est une pratique pédagogique plus directe pour entraîner les élèves à réviser les contenus vus en classe. Une controverse identique sur les devoirs à la maison existe également en Chine. Le Gaokao qui est l’examen pour entrer à l’université est de haut niveau. D’où une pression qui s’exerce dès l’école primaire : beaucoup de devoirs à faire après l’école pour obtenir le niveau requit. Par conséquent, le ministère de l’éducation nationale a élaboré un plan de suppression des devoirs à l’école primaire, mais la mise en pratique du plan fait diminuer le niveau global.

         Dans les faits, presque toutes les écoles conservent les devoirs à la maison mais diminue la quantité. En même temps de plus en plus des gens trouvent que la suppression des devoirs va creuser l’écart entre les différentes classes sociales. Si les devoirs sont supprimés, les plus aisés peuvent prendre les cours particuliers, ils approfondissent leurs connaissances, à l’inverse, les autres stagnent.

D’après moi, je pense que les devoirs à la maison sont nécessaires pour les élèves, surtout quand ils ne possèdent pas encore l’autonomie d’apprentissage. C’est une pratique pédagogique plus directe pour entraîner les élèves à réviser les contenus vus en classe.

        Aussi, pense-je qu’il est nécessaire de conserver les devoirs à la maison, mais les enseignants pourraient diminuer la quantité des devoirs tout en augmentant la qualité en faisant un choix judicieux d’exercices adaptés à chaque groupe d’élèves d’un même niveau voire d’individualiser les devoirs à faire à la maison.

Perspective

           

            Nous savons que dans le débat de la suppression des devoirs, le plus important n’est pas d’annuler les devoirs, mais de savoir comment réduire l’impact négatif des devoirs et accroître l’impact positif des devoirs.

 

            Les devoirs concernent principalement trois matières: les élèves, les parents et les enseignants. Les parents jouent le rôle d '"aides", les élèves sont les "praticiens" et les enseignants sont les "décideurs". À travers l’analyse des différents objets, nous pensons que les facteurs suivants devraient être pris en compte dans la perspective des devoirs:

 

            Pour les parents, le temps disponible et la capacité à encadrer le travail sont les principaux facteurs à prendre en compte.

            Pour les enseignants, il convient de prendre en compte la «rentabilité» des devoirs et la manière d'améliorer l'impact positif sur l'apprentissage des élèves grâce aux devoirs.

            Pour les étudiants, nous devrions prendre en compte le retour de personnalité de chaque élève à propos des devoirs, peut-être pourrions-nous réfléchir davantage à son autonomie dans le choix des devoirs.

 

            Dans l’ensemble, les devoirs sont un sujet très controversé et leur discussion n’a jamais cessé depuis l’annonce de l’annulation de ces devoirs en 1956 et se poursuivra à l’avenir. Cependant, nous pensons que la discussion sur ce sujet peut approfondir notre réflexion à ce sujet et donc l’améliorer, de sorte que de telles discussions sont positives.

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